- Résumé d’Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
- Autant en emporte le vent (Gone With the Wind), le film aux 10 Oscars
- Autant en emporte le vent au Palais des Sports de Paris à partir du 30 septembre 2003
Autant en emporte le vent est l’unique roman de l’américaine Margaret Mitchell (1900-1949). Elle obtint avec ce best seller le prix Pulitzer en 1937.
Georgie, 1861. Scarlett O’Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Comme l’écrit Stanley Geist :
« c’est une charmante enfant gâtée. Coquette, elle a les cheveux noirs, un visage aux traits réguliers, presque beaux, « d’une douceur contrôlée » dont les fossettes profondes suggèrent l’innocence, mais dont les yeux verts sont « turbulents , obstinés, plein de vie ». Elle a une belle poitrine , une taille de guêpe, de petites mains et de petits pieds, un tempérament irlandais, l’accent du sud, des passions brûlantes, un cerveau froid et pratique. »
Courtisée par tous les bons partis du pays, Scarlett O’Hara n’a d’yeux que pour Ashley Wilkes. Mais celui-ci est amoureux de la douce et timide Melanie Hamilton. Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer d’avis, mais à la réception des Douze Chênes c’est du cynique Rhett Butler qu’elle retient l’attention.
En pleine guerre de Sécession, Scarlett O’Hara voit le bel avenir qui lui était réservé à jamais ravagé. Douée d’une énergie hors du commun, la jeune Scarlett devient une femme cynique et orgueilleuse. Elle va se battre sur tous les fronts. Revenue à Tara, le domaine paternel dévasté, elle le reconstruit puis épouse par nécessité Rhett Butler. Le couple s’installe à Atlanta, mais leurs relations sont difficiles et, après la mort de leur unique enfant, Rhett décide de quitter la maison définitivement et d’abandonner Scarlett . Elle le supplie de rester :
« Ou Irai je , Que vais je devenir ? »
et Rhett Butler d’avoir cette réponse définitive :
« Franchement ma chère… Je m’en fiche comme d’une guigne ».
Scarlett décide alors de revenir seule à Tara.
Autant en emporte le vent (Gone With the Wind), le film aux 10 Oscars
Gone With the Wind a remporté dix Oscars en 1940 : ceux du Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Scénario, Meilleure Actrice, Meilleur Actrice dans un Second Rôle pour Hattie Mc Daniel , Meilleure Photographie, Meilleur Montage, Meilleure Direction Artistique et deux récompenses techniques spéciales dont une pour le décorateur William Cameron Menzies. Autant en emporte le vent avait également été nominé dans les catégories Meilleur Acteur pour Clark Gable, Meilleure Musique, Meilleur Son et Meilleurs Effets Spéciaux.
Film américain de Victor Fleming (1939). Scénario : Sidney Howard d’après le roman de Margaret Mitchell.
Avec :
Vivien Leigh – Scarlett O’Hara
Clark Gable – Rhett Butler
Leslie Howard – Ashley Wilkes
Olivia de Havilland – Melanie Hamilton
Hattie Mc Daniel – Mammy
Photographie : Ernest Haller.
Décor : William Cameron Menzies.
Musique : Max Steiner.
Production : David O. Selznick.
Autant en emporte le vent au Palais des Sports de Paris à partir du 30 septembre 2003
La nouvelle comédie musicale écrite par Gérard Presgurvic sera à partir du 30 septembre 2003 au Palais des Sports de Paris..
Lors de la conférence de presse, Albert Cohen (co-producteur avec Dove Attia) a déclaré : « Bienvenue pour une nouvelle aventure. Nous venons d’en vivre une sublime avec Les Dix Commandements. Un jour, nous avons croisé la route de Gérard et Evelyne Presgurvic qui nous ont proposé Autant en emporte le vent. Complètement séduits par le projet, nous avons décidé d’y aller pour offrir le plus beau spectacle au public que l’on espère au moins aussi nombreux que pour Les Dix Commandements. »
Scarlett O’Hara y est interprétée par la fille de Gérard Presgurvic, Laura. Le rôle Rhett Butler est revenu à Vincent Niclot. Quant à la chorégraphie, elle est réglée par Kamel Ouali qui s’occupera cette fois aussi de la mise en scène.
Source bibliographique
Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell (Editions Folio)
Dictionnaire des personnages, collection dirigée par Guy Schoeller, Bouquins, Robert Laffont