L’attrape-coeurs
Jerome David Salinger publie L’attrape-coeurs ( The catch in the Rye) en 1951. Ce roman culte connait dès sa sortie un succès immense. Comme l’a écrit Didier Sénécal dans Lire :
« Des millions et des millions de jeunes gens ont suivi Holden Caulfield dans sa fugue new-yorkaise, quelques jours avant les vacances de Noël. Avec lui, ils se sont révoltés contre l’hypocrisie, l’indifférence, la cruauté des adultes. Ils ont éclaté de rire en l’écoutant se moquer d’institutions aussi fondamentales que le navet hollywoodien ou le rituel du flirt. Ils ont rêvé d’avoir une petite soeur comme la sienne, l’adorable Phoebe. Ils ont retourné leur casquette de base-ball, la visière sur la nuque. Et, surtout, ils se sont mis à parler la langue de Holden, ce cocktail d’argot, de préciosités, de métaphores hilarantes et de blagues tristes. »
photo de J.D Salinger et de sa fille Margaret
couverture du livre publié par Margaret A. Salinger
Quatrième de couverture
Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J.D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains et son chef d’œuvre, L’attrape-coeurs , roman de l’adolescence le plus lu dans le monde entier, est l’histoire d’une fugue , celle d’un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n’ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d’aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d’incertitude et d’anxiété , à la recherche de soi-même et des autres. L’histoire éternelle d’un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.
« Par la densité et l’originalité de sa substance psychologique , par la prodigieuse sûreté de sa facture , sa virtuosité , cet ouvrage m’avait donné l’impression de quelque chose d’exceptionnel – et aussi de durable, d’incorruptible » Jean-Louis Curtis