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Le Château de ma mère est le deuxième tome de la trilogie autobiographique « Souvenirs d’enfance » de Marcel Pagnol : La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, Le Temps des secrets.
Le Château de ma mère est paru en 1957. Il est dans le prolongement chronologique de La Gloire de mon père.
Les familles Pagnol et Jaubert passent toujours leurs vacances au pied du massif du Garlaban.
Marcel raconte comment il rencontre, au puits des Mûriers, le petit paysan Lili des Bellons, avec lequel il se lie aussitôt d’une grande et belle amitié. Ensemble, ils explorent les collines environnantes, découvrent la nature, les champs, et partagent diverses aventures.
Marcel est fasciné par le château de la Bastide Neuve et les collines environnantes. Cependant, la vie n’est pas toujours facile pour la famille Pagnol, et ils rencontrent des défis, y compris la perte d’un proche.
Arrive la rentrée des classes qui sépare les deux amis. Lili des Bellons reste dans sa colline, tandis que Marcel a le redoutable honneur d’être «le» candidat de son école primaire au concours des bourses du lycée.
Quand revient le printemps, grâce à une entente entre Augustine, la mère de Marcel, et la directrice de l’école, la famille Pagnol peut désormais se rendre à « La Bastide neuve» tous les samedis, faisant, chargée de baluchons, une bien longue route et une bien pénible escalade pour de si brefs séjours.
Bouzigue, ancien élève de Joseph, le père de Marcel qui est instituteur, rencontré par hasard sur le chemin, propose alors un raccourci à travers quatre propriétés privées, auxquelles lui donne accès sa clef de gardien du canal.
Joseph, hésite, puis finit par accepter la clé « miraculeuse ». Après de nombreux passages tranquilles, certains réservant même d’heureuses surprises, des rencontres charmantes, acrimonieuses ou attendrissantes, montrant ainsi les multiples facettes de cette famille aimante, ils se heurtent un jour à un garde intraitable, terrible et stupide, bien décidé à dresser à Joseph un procès-verbal.
Le père de Marcel craint alors une humiliante révocation. Heureusement le rusé Bouzigue sauve la situation. Il vient lui raconter comment il a récupéré toutes les pièces à conviction, sauvé l’honneur de l’instituteur et donné une bonne leçon au garde impitoyable.
Les dernières pages du « Château de ma mère », dans une émouvante rupture de ton, évoquent les disparitions prématurées d’Augustine, de Paul et de Lili. Elles racontent comment, bien des années plus tard, Marcel revient sur les lieux de son enfance, et découvre que la Bastide Neuve est à vendre. Il décide de l’acheter, réalisant ainsi son rêve d’acquérir la propriété qui a été le théâtre de tant de souvenirs heureux, le «château» de sa mère.
Source bibliographique :
Marcel Pagnol sur le site le comptoir littéraire