Le Syndrome de l’Orangerie de Grégoire Bouillier 

Se rendant par hasard au musée de l’Orangerie, Bmore, détective spécialisé dans les affaires bizarres, est pris d’une crise d’angoisse devant Les Nymphéas de Monet.

Il a détecté dans le chef-d’œuvre un horrible secret. Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu’un ? Il enquête jusqu’à alourdir son dossier de bien des épouvantes. Tout devient flou et fou dans cette cavalcade littéraire de haut vol, gorgée d’humour et d’apartés plus sombres.

Le Syndrome de l'Orangerie de Grégoire Bouillier 

Présentation de l’éditeur

Les détectives Bmore et Penny sont inondés de courriers de lecteurs leur demandant d’enquêter sur tel ou tel fait divers. Rien ne tente Bmore : nul « oiseau bleu » ne vient cette fois cogner à sa vitre… Or, se rendant par hasard au musée de l’Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, il est pris d’une crise d’angoisse. Contre toute attente, les grands panneaux déclenchent chez lui un affreux sentiment funèbre, une oppression toute morbide. D’où cette angoisse ? Surtout que Penny, elle, n’a rien vu de tout cela et s’est extasiée comme tout un chacun devant la grandeur et la beauté de l’œuvre. On sait que l’art doit autant à l’artiste qu’au « regardeur » – puisque c’est le mot qui convient. Cependant, l’un ne va pas sans l’autre et Bmore décide d’en avoir le cœur net. Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu’un ? Et pourquoi des nymphéas, d’abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu’à l’obsession – au bas mot trois cents fois ? Trois cents tableaux de nymphéas pendant trente ans !

Obsession pour obsession, commence alors une enquête passionnante où notre détective se pose des questions que personne n’a l’idée de se poser. Enquête qui le mènera de la peinture à la botanique, de la vie amoureuse à l’œuvre de Claude Monet, de l’Orangerie à Giverny et même à Auschwitz-Birkenau, en passant par Boston, pour tenter d’élucider ce qu’il appelle son « syndrome de l’Orangerie ». Syndrome qui dit que, de l’œil qui voit à la chose qui se donne à voir, il y a un mystère qui n’est pas seulement celui de la peinture.

Grégoire Bouillier 

Grégoire Bouillier est l’auteur de Rapport sur moi (Allia, 2002, Prix de Flore), L’invité mystère, Cap Canaveral (Allia, 2004, 2008), du Dossier M Livres 1 et 2 (Flammarion, 2017 et 2018, prix Décembre), et du Cœur ne cède pas (Flammarion, 2022, prix André Malraux et prix Honoré de Balzac) tous très remarqués.

Le Syndrome de l'Orangerie de Grégoire Bouillier 

Source Bibliographique