Près de cent trente ans après son écriture (Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand a été créé au Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris le 28 décembre 1897), quatre-vingt-cinq ans après la mise en scène de Pierre Dux, six ans après celle de Denis Podalydès, la Comédie-Française propose une nouvelle version d’Emmanuel Daumas, avec Laurent Lafitte dans le rôle-titre.
L’histoire est connue : Cyrano est un homme aussi à l’aise dans le maniement de l’épée que dans celui des mots , mais il souffre d’un grand nez qui le complexe. Il est amoureux de Roxane, mais il n’ose pas lui déclarer sa flamme en raison de son apparence physique. Roxane, de son côté, est éprise de Christian, un jeune homme beau mais peu doué pour les mots.
Cyrano, par amour pour Roxane, décide d’aider Christian à conquérir le cœur de la femme dont ils sont tous les deux amoureux. Il écrit des lettres et des poèmes passionnés au nom de Christian.
Les circonstances se compliquent, et l’intrigue mêle l’amour, l’héroïsme, la bravoure, et la trahison. Roxane au péril de sa vie, rejoint, ses deux êtres chers au camp d’Arras où la mort rôde.
Retirée dans un couvent, Roxane ne comprend combien elle a été leurrée qu’au dernier souffle de Cyrano.
Cette nouvelle actualité de Cyrano est une bonne occasion de redécouvrir l’œuvre et aussi ses 2 célèbres tirades : celle du « nez » et celle du « non merci ».