Dans la Grande Librairie du mercredi 9 octobre , Augustin Trapenard accueille Laure Adler, pour «La voix des femmes» ; Mona Chollet, pour «En finir avec la culpabilisation» ; Shane Haddad, pour «Aimez Gil» ; Yasmina Khadra, pour «Coeur-d’amande» ; Louise Chennevière, pour «Pour Britney».
Par ailleurs, Augustin Trapenard est allé à la rencontre de l’écrivaine américaine Joyce Carol Oates pour son roman «Boucher».
Laure Adler » La Voix des Femmes » (Grasset)
Dans ce manifeste féministe, l’autrice raconte des instants vécus, des rencontres avec des femmes de tous âges, des conversations avec des jeunes filles, des enquêtes dans le milieu associatif où chaque jour, des femmes remarquables aident des femmes en difficulté. C’est aussi un voyage littéraire et historique pour tenter d’éclairer ce que fut être femme et ce que veut dire être femme aujourd’hui.
Mona Chollet » En finir avec la culpabilisation » (La Découverte)
C’est un livre sur une petite voix, celle qui se met souvent à parler en nous pour nous blâmer, nous rabaisser, nous tourmenter, un « ennemi intérieur «, dont Mona Chollet montre qu’il est un ennemi intériorisé, le produit d’une longue sédimentation sociale et culturelle, le résultat de multiples processus de culpabilisation qu’il est temps d’analyser pour mieux tenter d’y résister.
Shane Haddad » Aimez Gil » (POL)
C’est le roman d’une fuite et d’une séparation. Pour commencer, la plus cruelle qui soit : la mort accidentelle, absurde, d’un jeune homme. On enterre Mathias, et c’est l’incompréhension et le chagrin de ses amis, Gil, une jeune fille de 25 ans, et Mathieu. Gil raconte alors à la vitesse de ses émotions ce qui s’est passé. Beaucoup de choses lui échappent. La brutalité du monde adulte. Les obligations quotidiennes. L’alcool, qui ronge. Et sa propre résilience.
Yasmina Khadra » Cœur-d’amande » (éditions Mialet-Barrault)
Dans son nouveau roman, l’écrivain rend hommage au quartier de Barbès à Paris. Il fait un portrait de ses habitants où la solidarité et l’entre-aide sont les maitres mots. C’est aussi un hymne au courage d’être soi et à l’amour, une formidable bouffée d’air dans un monde en apnée.
Louise Chennevière » Pour Britney » (POL)
Ce texte entremêle le destin et l’oeuvre de Britney Spears et de Nelly Arcan, apparues sur la scène du monde à l’aube du XXIe siècle et brûlées sur celle de la gloire. L’enfermement de la première sous la tutelle de son père, le suicide de la seconde témoignent de la violence dont est victime toute femme qui tente de se penser et de vivre librement.
Augustin Trapenard est allé à la rencontre de l’écrivaine américaine Joyce Carol Oates dont le roman « Boucher » vient de paraitre aux éditions Philippe Rey.