Lors de la Grande Librairie du Mercredi 18 septembre , Augustin Trapenard accueille Kamel Daoud pour « Houris » , paru chez Gallimard ; Patrick Boucheron pour « Libertés urbaines » publié chez CNRS Editions; Delphine Minoui pour « Badjens », édité au Seuil ; Camille Pascal pour « La Reine du labyrinthe », paru Robert Laffont; et Bérénice Pichat , pour « La Petite Bonne », publié par Les Avrils.
Kamel Daoud « Houris » (Gallimard)
Aube est une jeune algérienne d’Oran qui a été égorgée et a failli mourir lors de la guerre civile d’Algérie à la fin des années 90. Elle est la preuve vivante de cette décennie sanglante et compte bien s’en servir pour raviver une mémoire collective défaillante sur cette période meurtrière.
Patrick Boucheron « Libertés urbaines » (CNRS)
L’historien apportera son regard et son expertise sur les évènements et dates qui s’ancrent dans l’Histoire, et nous aident à penser le contemporain. Il livre également une réflexion sur la pratique émancipatrice de l’historien qui lui a permis de trouver l’essence de la liberté, synonyme du « pouvoir de faire ».
Delphine Minoui « Badjens » (Seuil)
Chiraz, automne 2022. Au cœur de la révolte « Femme, Vie, Liberté », une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public. De cette transformation radicale, racontée sous forme de monologue intérieur, Delphine Minoui livre un bouleversant roman d’apprentissage où les mots claquent pour tisser un nouveau langage, à la fois tendre et irrévérencieux, à l’image de cette nouvelle génération en pleine ébullition.
Camille Pascal « La Reine du labyrinthe » (Robert Laffont)
Deux femmes se font face, une reine qui a tout et une intrigante qui veut tout. Marie-Antoinette est au sommet de sa gloire, quand Jeanne de La Motte-Valois tente désespérément d`échapper à la misère. Son arme : un collier qui brille de six cent cinquante diamants. Le joyau disparaît, l`honneur de la reine est menacé. Le scandale cache-t-il une machination politique ? Dans cette histoire où chaque fait est vrai, Camille Pascal découvre un complot qui n`est pas celui que l`on a longtemps soupçonné et entraîne le lecteur à travers un labyrinthe romanesque.
Bérénice Pichat « La Petite Bonne » (Les Avrils)
Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté́ d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Dans la France de l’après-Grande Guerre, un huis clos magnétique entre une jeune domestique et son maître.