Cette semaine, « La Grande Librairie » fait la part belle à l’amour.
Augustin Trapenard reçoit Nicolas Mathieu, Goncourt 2018 pour son recueil de poèmes, Le ciel ouvert (Actes Sud), Abnousse Shalmani pour J’ai péché, péché dans le plaisir (Grasset), Sophie Divry pour Fantastique histoire d’amour (Seuil), Simon Johannin pour Ici commence un amour (Allia) et Golshifteh Farahani.
Nicolas Mathieu « Le ciel ouvert » (Actes Sud). Dans ce recueil de poèmes qui constituent autant de microfictions incandescentes, publiées au fil des années sur Instagram, Nicolas Mathieu dessine les visages de cet amour fou et donne à voir un monde de coïncidences, d’analogies et de banalités transformées en trésors
Abnousse Shalmani « J’ai péché, péché dans le plaisir » (Grasset). Dans ce roman Abnousse Shalmani met en regard les vies extraordinaires de deux écrivaines qui firent toujours le choix de la passion, amoureuse, poétique ou purement sensuelle, au risque de s’en brûler les doigts.
Sophie Divry « Fantastique histoire d’amour » (Seuil). Ce roman qui emprunte aux codes de la série et du thriller est aussi une histoire d’amour. Une rencontre inattendue entre un homme, vaguement catholique et passablement alcoolique, et une femme, orpheline et fière, qui a érigé son indépendance en muraille
Simon Johannin « Ici commence un amour » (Allia). Ce livre est le roman d’apprentissage d’un jeune homme pris entre deux eaux. Entre douceur et noirceur, tendresse et révolte, sa langue nerveuse et poétique nous plonge dans le tiraillement de la sortie de l’adolescence.
L’actrice Golshifteh Farahani, née en Iran, exilée en France depuis 2008, a accepté de faire résonner en direct, sur le plateau de « La Grande Librairie », la poésie brulante de Forough Farrokhzad et d’évoquer le destin tragique et romanesque de cette icône rebelle. Golshifteh Farahani intervient notamment dans « Nous n’avons pas peur – Le courage des femmes Iraniennes » de Nathalie Amiri et Düzen Tekkal (Editions du Faubourg) où elle livre un témoignage vibrant.