Lors de la Grande Librairie du 10 avril, Augustin Trapenard accueille Alain Damasio, pour « Vallée du silicium », un recueil composé de chroniques littéraires et d’une nouvelle paru au Seuil, Eric-Emmanuel Schmitt pour « La Lumière du bonheur », le tome 4 de «La Traversée des temps» édité chez Albin Michel, Max de Paz pour son premier roman, « La manche », publié chez Gallimard, Véronique Ovaldé pour « A nos vies imparfaites », un recueil de nouvelles paru chez Flammarion, et Kevin Lambert pour « Que notre joie demeure », paru au Nouvel Attila.
Alain Damasio « Vallée du silicium » (Seuil)
À San Francisco, au cœur de la Silicon Valley, Alain Damasio met à l’épreuve sa pensée « technocritique », dans l’idée de changer d’axe et de regard. Il arpente « le centre du monde » et se laisse traverser par un réel qui le bouleverse. Composé de sept chroniques littéraires et d’une nouvelle de science-fiction inédite, Vallée du silicium déploie un essai « technopoétique » troué par des visions qui entrelacent fascination, nostalgie et espoir.
Éric-Emmanuel Schmitt « La lumière du bonheur » , le Tome 4 de La traversée des temps (Albin Michel)
Dans ce quatrième tome, Noam débarque en Grèce au Ve siècle avant J.-C. Saura-t-il conquérir sa place dans cette ville de tous les possibles où sont en train de naître la démocratie, le théâtre et la philosophie ? À l’ombre de l’Acropole et des statues des dieux, dans les pas de Socrate, à la rencontre du médecin Hippocrate, ce roman d’Éric-Emmanuel Schmitt nous transporte avec une érudition infiniment joyeuse aux sources même de notre civilisation.
Max de Paz « La manche » (Gallimard)
Ce premier roman raconte le difficile quotidien d’un SDF de 20 ans. Sa famille s’est désintégrée après une série de malheurs et, depuis, il tente de survivre avec une bande de compagnons hauts en couleur. Ensemble, ils affrontent le regard des passants : ceux qui font semblant de ne pas les voir, qui ont mauvaise conscience ou témoignent du mépris.
Véronique Ovaldé « À nos vies imparfaites » (Flammarion)
Ce recueil de huit nouvelles raconte une manière de naviguer et de se débrouiller dans l’existence, ce long fleuve parfaitement intranquille. Avec un esprit rieur et corrosif, Véronique Ovaldé cueille une poignée de personnages qui savent combien de courage il faut pour vivre, et les met en scène dans des nouvelles où son art de l’ellipse et de la chute nous ravit.
Kévin Lambert « Que notre joie demeure » (Le Nouvel Attila)
Quand l’élite perd pied, quel récit conçoit-elle pour justifier ses privilèges et asseoir sa place dans un monde dont elle a elle-même établi les règles ? C’est la question à laquelle tente de répondre l’auteur québécois en sondant la psyché de cette classe qui, pour la première fois, pourrait perdre ses privilèges.