Lors de la Grande Librairie du mercredi 1er mai , Augustin Trapenard accueille Hervé Le Tellier pour « Le nom sur le mur » (Gallimard) , Lionel Duroy pour « Sommes-nous devenus des criminels ? Vie du maréchal Paulus » (Mialet-Barrault). Philippe Collin présente « Le barman du Ritz » (Albin Michel) , Caroline de Mulder « La pouponnière d’Himmler » (Gallimard) et François Lecointre « Entre guerres » (Gallimard).
Hervé Le Tellier « Le nom sur le mur » (Gallimard)
Dans son nouveau livre, le lauréat du prix Goncourt 2020 raconte qu’il a découvert un nom inscrit sur un mur de sa nouvelle maison, celui d’André Chaix. Commence alors une enquête qui va le mener dans la France de l’Occupation, une époque où, écrit-il, « la générosité et le courage ont côtoyé comme rarement l’égoïsme et l’abject ».
Philippe Collin « Le barman du Ritz » (Albin Michel)
La France de l’Occupation, il en est également question dans le premier roman de Philippe Collin, et plus précisément à Paris, au grand hôtel Ritz. Dans ce haut lieu exempt du couvre-feu, les occupants vont côtoyer l’élite parisienne sous le regard du plus grand barman du monde, Frank Meier. À travers le destin de cet homme méconnu, l’auteur restitue avec précision une période trouble de l’Histoire française, et raconte l’éternel affrontement entre la peur et le courage.
Caroline de Mulder « La pouponnière d’Himmler » (Gallimard)
Ce roman est une immersion dans un des Lebensborn patronnés par Himmler, visant à développer la race aryenne et à fabriquer les futurs seigneurs de guerre. Reconstituant dans sa réalité historique ce gynécée inquiétant, Caroline de Mulder offre une plongée saisissante dans l’Allemagne nazie envisagée du point de vue des femmes.
Lionel Duroy « Sommes-nous devenus des criminels ? Vie du maréchal Paulus » (Mialet-Barrault)
La question du bien et du mal est cœur du nouveau livre de Lionel Duroy, mais surtout le choix de l’un ou de l’autre. C’est cette interrogation qui l’a l’amené à s’intéresser au destin du maréchal Friedrich Paulus, commandant de la VIe armée allemande à Stalingrad et, à ce titre, comptable de la mort de milliers d’hommes.
François Lecointre « Entre guerres » (Gallimard)
Dans ce récit à la première personne, le général Lecointre évoque son parcours de jeune officier et donne à voir l’expérience d’homme de guerre dans ce qu’elle a de plus concret, unique, et parfois indicible. Et pose la question, comment garder son humanité quand, au cœur du combat, la violence gagne de plus en plus les esprits ?