Jean Valjean, le héros social

Jean Valjean est le personnage principal des Misérables, écrit par Victor Hugo en 1862. Héros aux multiples facettes, il est à la fois le défenseur des victimes d’injustice, la figure paternelle, ancien bagnard et le maire de la petite ville de Montreuil-sur-Mer …

Jean Valjean est né dans une famille pauvre. Après avoir volé un morceau de pain pour nourrir ses neveux, il est condamné à cinq ans de bagne, puis, après plusieurs tentatives d’évasion, il purge une peine totale de dix-neuf ans. À sa sortie de prison, il est rejeté par la société en raison de son passé de forçat. Cependant, il rencontre l’évêque Myriel, surnommé Monseigneur Bienvenu, qui lui offre une seconde chance. Cet acte marque un tournant décisif dans sa vie.

Jean Valjean (Lino Ventura) dans l'adaptation de Robert Hossein en 1982

Jean Valjean (Lino Ventura) dans l’adaptation de Robert Hossein en 1982

Jean Valjean décide de changer radicalement de vie, en abandonnant son nom de forçat pour adopter celui de Monsieur Madeleine. Il devient un homme d’affaires prospère et maire de la petite ville de Montreuil-sur-Mer , tout en prenant soin des pauvres et des démunis. Il est particulièrement bienveillant envers Cosette, la fille de Fantine, une ouvrière qui meurt dans la misère. Il promet à Fantine de s’occuper de Cosette, qu’il élève comme sa propre fille.

Tout au long du roman, Jean Valjean est poursuivi par l’inspecteur Javert, un fonctionnaire de police inflexible qui le considère comme un criminel irrécupérable, indépendamment de sa rédemption. Javert incarne la loi sans pitié, en contraste avec la figure de Valjean qui représente la miséricorde et la rédemption.

Jean Valjean (Lino Ventura) et Cosette (Valentine Bordelet) dans l'adaptation de Robert Hossein en 1982

Jean Valjean (Lino Ventura) et Cosette (Valentine Bordelet) dans l’auberge des Thénardier
dans l’adaptation de Robert Hossein en 1982

À la fin du roman, après avoir vécu une vie de sacrifices, de luttes et de générosité, Jean Valjean meurt paisiblement, entouré des siens, sachant que son âme a été sauvée, malgré tous les obstacles qu’il a rencontrés.

Source bibliographique

  • Les Miserables de Victor Hugo ( Editions Folio) 
  • Kléber Haedens  Une Histoire de la Littérature française, Grasset 1970 
  • Dictionnaire des Grandes Oeuvres de la Littérature française, Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniel Couty (Editions Larousse)

Pour en savoir plus :