Le dixième roman de John Irving, La quatrième main, met en scène un journaliste ( il travaille pour une chaîne de télévision new-yorkaise) qui perd sa main dans la gueule d’un lion alors qu’il réalise un reportage sur un cirque en Inde.
Les images de ce drame aussi cocasse que tragique sont diffusées en direct puis passent en boucle sur les écrans de télés du monde entier. Patrick Wallingford (c’est son nom), devient vite un héros.
Ce play-boy de 35 ans, divorcé, et enclin aux brèves rencontres est bien décidé à se faire greffer une nouvelle main.
C’est alors qu’Otto, livreur de bière de son état, à Green Bay, Wisconsin, a la bonne idée de mourir accidentellement. Doris, sa jeune femme n’hésite pas une seconde. Elle offre la main de son mari à Wallingford.
Entreront alors en scène, un chirurgien neurasthénique, une baby-sitter très entreprenante, une ancienne directrice de thèse , une coiffeuse qui mâche du chewing-gum …
Tous ces personnages tragi-comiques, allumés et déjantés, comme sait si bien les mettre en scène John Irving vont se mouvoir en un ballet abominablement humain, où chacun tente de tirer son épingle du jeu.
Revue de Presse
L’Express
» … C’est le début d’une folle sarabande où l’on croisera un chirurgien anorexique, obsédé par les crottes de chien qu’il fait gicler à l’aide d’une crosse de hockey; une baby-sitter qui se fabrique des muscles d’acier pour se glisser dans le lit dudit chirurgien; une journaliste aux dents longues, prête à tout pour grimper au sommet de Calamitel; une coiffeuse qui mâche du chewing-gum en faisant l’amour au risque d’épectase; une chaste féministe qui lit des livres pour enfants en pleurant, nue dans les bras de l’homme au moignon…. »
Thierry Gandillot, L’Express