Frapper l’épopée d’Alice Zeniter  

À Nouméa, Tass est prof de français. Dans l’une de ses classes, il y a des jumeaux kanaks qui, soudain, disparaissent… Histoire familiale et passé colonial vont alors s’entrecroiser.

Son récit croisé, faussement classique, mêle les points de vue d’une professeure revenue sur l’île et d’un groupe d’indépendantistes, tout en explorant avec beaucoup d’intelligence la violence de la colonisation.

 Forte de sa propre histoire, marquée par l’Algérie et le fait colonial, Alice Zeniter   aborde avec un immense talent le destin de la Nouvelle-Calédonie et des Kanaks.

Frapper l’épopée d’Alice Zeniter

Présentation de l’éditeur

Quand Tass était enfant, les adultes lui ont raconté l’histoire de sa terre à plusieurs reprises et dans différentes versions. Malgré tous ces récits, Tass n’a jamais bien su où commençait l’histoire des siens. Comme elle n’a jamais réussi à expliquer la Nouvelle-Calédonie à Thomas, son compagnon resté en métropole. Aujourd’hui, elle est revenue à Nouméa et a repris son poste de professeure. Dans l’une de ses classes, il y a des jumeaux kanak qu’elle s’agace de trouver intrigants, avec leurs curieux tatouages : sont-ils liés à un insaisissable mouvement indépendantiste ? Lorsqu’ils disparaissent, Tass part à leur recherche, de Nouméa à Bourail – sans se douter qu’en chemin c’est l’histoire de ses ancêtres qui lui sera, prodigieusement, révélée.
Le destin de Tass croise celui de l’archipel calédonien et Alice Zeniter, avec une virtuosité romanesque remarquable, met en scène son passionnant visage contemporain, à l’ombre duquel s’invite, façon western, son passé pénitentiaire et colonial.

La Presse en parle

« Alice Zeniter interroge la complexité de la Nouvelle-Calédonie autant que les identités. »

MARIE CLAIRE

« Une Odysée calédonienne politique et sensible »

LE NOUVEL OBS

« Le roman nous touche quand il vient rejoindre la question identitaire d’Alice Zeniter »

LA LIBRE

« Construction romanesque virtuose, Frapper l’épopée est tout ensemble un grand roman politique et sensible, poétique et incarné ».

TÉLÉRAMA

« [Alice Zeniter] signe un sixième roman ample et ambitieux. »

FEMME ACTUELLE

« Ce livre dépasse la pure fiction. Il est poème, il est Histoire, il est sociologie, il est journal, il est philosophie. Et il est surtout très beau. »

20 MINUTES

Frapper l’épopée d’Alice Zeniter

Alice Zeniter © Roberto Frankenberg

Alice Zeniter

Alice Zeniter est née en 1986. Elle publie son premier roman en 2003, Deux moins un égal zéro, aux Éditions du Petit Véhicule à l’âge de 16 ans. Alice Zeniter étudie ensuite à l’École normale supérieure puis publie son second romain Jusque dans nos bras (2011).
Elle enseigne le français en Hongrie, où elle vit plusieurs années. Elle y est également assistante-stagiaire à la mise en scène dans la compagnie théâtrale Krétakör.
Par la suite, elle publiera six romans, parmi lesquels Sombre dimanche (Albin Michel, 2013), Juste avant l’oubli (Flammarion, 2015 – J’ai lu, 2016), L’Art de perdre (Flammarion, 2017 – J’ai lu, 2019) et Comme un empire dans un empire (Flammarion, 2020 – J’ai lu, 2021) et un essai littéraire Tout une moitié du monde (Flammarion, 2022).
Dramaturge et metteuse en scène, elle et a reçu de nombreux prix littéraires dont le prix du Livre Inter, le prix des Lecteurs de l’Express et le prix de la Closerie des Lilas en 2013, le Prix Renaudot des Lycéens 2015 et le Prix Goncourt des lycéens en 2017.
Alice Zeniter écrit aussi pour le théâtre avec « Spécimens humains avec monstres » (2011), « Un ours, of course ! », spectacle musical jeunesse (Actes Sud, 2015) et « Hansel et Gretel, le début de la faim » (2018).

Source Bibliographique