« Il y a une quinzaine d’années, un rapport passionnel s’est instauré entre la littérature et moi. Dont je ne me défis point et qui alla crescendo jusqu’à son état actuel, stable et serein. D’abord, en tant que lecteur admiratif des grands textes, puis m’essayant, lentement, à l’écriture. Signe que je ne me fourvoyais pas vraiment, ma plume devenait plus véloce et, semble-t-il, plus affirmée.
J’écris, donc, à mes heures pleines.
A mes heures creuses, je fais un métier dont je vis : consultant en systèmes d’information (c’est dire que j’ai été sensible à l’article paru en première page de votre site sur Patrick Maunand).
J’ai conçu mon site (scriptogram.free.fr) comme une vitrine destinée aux éditeurs afin d’éveiller chez eux un premier intérêt. D’établir avec eux un contact plus productif qu’il peut l’être par le biais de manuscrits envoyés.
Bien sûr, ce site vivra et s’enrichira. N’y apparaîtront jamais que de substantiels extraits de textes (romans, nouvelles) achevés (lus, vus, relus, revus, etc..). Y seront esquissés aussi les bords et débords de ma personnalité littéraire, à travers des textes critiques (« 3 mots sur. ») ou des réflexions (« A chaud ») ».
Dominique Drouin
Ses écrits
« Présenter mes écrits ? Chaque roman est présenté sur le site. Et plutôt que de proposer une définition de l’ensemble, j’ai envie d’utiliser une partie de la réponse qu’un éditeur en train de monter sa maison m’a faite suite à un contact récent par le biais d’alalettre : «. Je ne doute pas qu’une petite maison d’édition qui viserait un autre créneau, celui d’une écriture exigeante aux évidentes préoccupations stylistiques – il en existe – vous accueille sans difficulté »
J’ajouterai, pour conclure, que, cette « écriture exigeante », je ne crois pas qu’elle tourne en vase clos dans mes textes. Je crois plutôt qu’elle sert une trame fictionnelle que je remets longtemps sur le métier avant de la valider.
Katharevoussa (la langue unique)
Passion, suspicion, déréliction: trois phases qu’entrelace une voix. Trois temps partant de l’histoire grecque: de la fin du septennat des colonels qui eurent entre autres velléités celle d’éradiquer (dictature fin de siècle) le grec populaire au profit de la langue pure, la Katharevoussa. La recherche où se perd un petit publicitaire français, au hasard des vestiges de cette vie qu’il interroge, à son corps défendant, l’amènera, confronté à son collègue danois déchu et à une journaliste grecque, à la vision iconoclaste (hallucinée ?) d’une manipulation générale, dont la trahison personnelle ne serait en somme qu’un avatar.
Tiroir, tiroir
Maints états d’un livre, on les refusa.
Et l’on fit bien puisque celui-ci vint enfin au jour. Publiable.
Où, dans une langue aigre-douce, il est question de publication justement, d’autorité, d’écriture.
De sérénité.
Où comment la forme excédant le fond apparent finit par créer son propre fond.
Un double-fond, donc, comme à un tiroir. Un tiroir doublé, en somme.
On le publia ».
Dominique Drouin
Pour en savoir plus
Scriptogram, le site personnel de Dominique Drouin