Paulo Coelho (né en 1947)

Paulo Coelho est né à Rio de Janeiro en 1947 dans une famille de classe moyenne, d’un père ingénieur et d’une mère femme au foyer. Il est élève à l’école jésuite de San Ignacio, à Rio. Ses parents le veulent ingénieur, Paulo aime le théâtre. Introverti et rebelle, il s’oppose au chemin tracé par ses parents. Son père, désemparé par cet enfant difficile, le fait interner dans un hôpital psychiatrique alors qu’il n’a que dix-sept ans. Il s’en  échappe trois fois avant d’être relâché à l’âge de 20 ans. L’écrivain puisera dans cette expérience pénible le matériau de son roman Veronika décide de mourir.

Pour faire plaisir à ses parents, Paulo décide de suivre des études de droit et met de côté son rêve de devenir écrivain. Mais il abandonne tout un an plus tard.

Les années 1960 voient l’explosion internationale du mouvement hippie. Paulo y souscrit, ainsi qu’à tous ses excès. À l’âge de 23 ans, il abandonne sa ville natale pour voyager à travers le Mexique, le Pérou, la Bolivie et le Chili, ainsi qu’à travers l’Europe et l’Afrique du Nord. Deux ans plus tard, il revient au Brésil et commence à composer des paroles de chansons populaires, travaillant avec des musiciens tels que Raul Seixas. Leur association est un succès, et leur collaboration contribue à changer le visage de la scène rock brésilienne. Coelho s’est réconcilié avec la confession catholique en rencontrant sa femme Cristina, artiste peintre.

Il est brièvement emprisonné en 1974 sous le prétexte d’avoir commis des gestes subversifs contre la dictature brésilienne. Après cette expérience, Paulo Coelho aspire à une vie ordinaire. Il est alors journaliste spécialisé dans la musique brésilienne, puis il travaille chez Polygram et rencontre sa première épouse. Cet épisode de « normalité » ne dure que quelques années. En 1978, il quitte sa femme et son travail.

Sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, il trouve l’inspiration de son premier livre, Le Pèlerin de Compostelle, publié en 1987, mais qui ne sera exporté que dix ans plus tard. Il abandonne sa carrière d’interprète pour se consacrer entièrement aux livres.

Ses livres ont été traduits en 88 langues et vendus à plus de 320 millions d’exemplaires. L’Alchimiste, paru en 1988 au Brésil, est un best-seller mondial. Il est notamment resté 427 semaines d’affilée sur la liste des meilleures ventes du New York Times. L’auteur y raconte l’histoire d’un jeune berger, Santiago, prêt à traverser les déserts de sable pour se rendre aux pyramides et y découvrir un trésor caché.
En 2007, il a été nommé Messager de la paix de l’ONU. Également membre de l’Académie brésilienne des lettres depuis 2002, il a reçu de nombreux prix et décorations, dont le titre prestigieux de Chevalier de la légion d’honneur.
Parmi ses romans et nouvelles traduits en français, Flammarion a déjà publié Le Zahir (2005), Comme le fleuve qui coule (2006), La Sorcière de Portobello (2007), Veronika décide de mourir (2007), La Solitude du vainqueur (2009), Brida (2010), Aleph (2011), Le Manuscrit retrouvé (2013), Adultère (2014), L’Espionne (2016), Hippie (2018), La Voie de l’archer (2019, illustré par Christoph Niemann), Veronika décide de mourir (2021) et Le Don suprême (2023).

Source bibliographique : Flammarion & mediatheque.sainthilairederiez.fr

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