Louis Aragon (1897-1982)

Introduction

Louis Aragon est né à Paris le 3 octobre 1897. C’est un enfant naturel. Sa mère, Marguerite Toucas, avait vingt-quatre ans. son père, Louis Andrieux, en avait cinquante-sept, était marié et poursuivait une carrière de préfet de police et de député. Aussi ne reconnut-il pas l’enfant, mais devint son tuteur, et lui choisit son prénom, Louis, le même que le sien, et son nom, Aragon, en souvenir de l’Espagne où il avait été ambassadeur.

Louis Aragon est un élève brillant, qui écrit ses premiers romans à six ans, puis obtient un baccalauréat latin-sciences  en 1915. Il  commence des études de médecine. En 1917, il fit la connaissance d’André Breton. Leur commune admiration pour Mallarmé, Rimbaud, Apollinaire, Jarry et Lautréamont les lia d’amitié. Mobilisé cette année-là, ce fut avant de partir au front comme médecin auxiliaire qu’il se vit « infliger la vérité» sur son roman familial, qu’il apprit la série de mensonges dans lesquels il avait vécu toute son enfance. Sur le front, il eut une conduite héroïque qui lui valut la croix de guerre. Il participa à l’occupation de l’Alsace puis de la Sarre par les troupes françaises. Après la guerre, il retrouva en 1919 André Breton en compagnie de Philippe Soupault. Ils fondèrent tous trois la revue au titre antiphrastique de « Littérature ». Tristan Tzara étant arrivé à Paris en 1920, ils adhérèrent au mouvement Dada. Confirmant sa vocation d’écrivain, il publia : « Feu de joie »

En 1921, le procès Barrès sépara définitivement Tzara du groupe de Breton, Éluard, Soupault, Aragon… qui fonderont le mouvement surréaliste. Il fut alors de toutes les expériences, recherches, défis et scandales. Ses poèmes de cette époque contribuèrent à faire sauter les carcans des formes poétiques traditionnelles, mais se distinguèrent cependant de ceux des autres surréalistes par leur élégance, souvent proche de la préciosité, et par leur lyrisme. Et, déjà, n’étant plus totalement fidèle aux dogmes du surréalisme, s’étant vite senti à l’étroit dans cette église dont Breton s’était fait le pape, manifestant la diversité de son talent, écrivant « pour se contredire», il travailla toujours, position paradoxale, à déborder un mouvement dont il était pourtant l’un des chefs de file.

Poète déjà fort estimé, Aragon se révèle un écrivain de talent lors de la parution d’Anicet ou le Panorama (1921), son premier roman.

En 1928, son regard croise celui d’un jeune écrivaine russe, Elsa Triolet, l’amour d’une vie qu’il épouse en 1939 et à qui il dédit Les Yeux d’Elsa

Journaliste à l’Humanité, il se rend en URSS à de nombreuses reprises. Il publie maints romans, du Monde Réel aux Voyageurs de l’Impériale, jusqu’à ce que 1940 fasse renaître le poète. Crève-coeurBrocéliande ou la Diane Française font de lui l’âme de la Résistance.

Les autres œuvres principales de Louis Aragon sont : Aurélien (1944),Le Roman inachevé (poésie autobiographique, 1956), La Semaine Sainte (1958), Elsa (poésie 1959), Le Fou d’Elsa (poésie, 1963), Il ne m’est Paris que d’Elsa (poésie, 1964), La Mise à mort (1965), Blanche ou l’oubli (1967), Le Mentir-vrai (1980) …

Louis Aragon meurt à Paris en 1982.

Source documentaire :

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