Après deux excellents romans (Les graffitis de Chambord et Les oiseaux noirs de Massada), Olivia Elkaïm publie Un convoi pour Juan-les-Pins ( Les Editions du Moteur) une comédie tendre et cruelle sur la famille.
L’action se situe en avril 2010. Le nuage de cendres du volcan islandais, Eyjafjöll, recouvre l’Europe et empêche le moindre avion de décoller. Mina travaille chez Air France, à l’agence Luxembourg et est chargée d’expliquer à chaque client désorienté ou excédé qu’il lui faut prendre son mal en patience ou sinon se faire rembourser.
Ce soir-là, en rentrant chez elle, Mina découvre que Mémé Yvette, sa grand-mère adorée qu’elle hébergeait depuis la veille dans son 25 m² à Alésia, est décédée.
Il faut vite trouver une solution pour ramener le corps à Juan-Les-Pins, car c’est là que la vieille dame souhaitait être enterrée. Auparavant toute la famille se rend chez le notaire pour prendre connaissance des dernières volontés de la défunte…
Olivia Elkaïm livre ici une satire tendre et drôle sur les complicités, les haines, les jalousies et les secrets qui sont le piment de chaque saga familiale. Amplifiant volontairement le trait , elle nous livre un bref récit haletant dans lequel chacun retrouvera une part de sa propre expérience ou de celle de ses proches.
Un convoi pour Juan-les-Pins d’Olivia Elkaïm – Les Editions du Moteur- 42 pages – 9,5 euros – en librairie le 9 juin 2011
Guy Jacquemelle