La Princesse de Montpensier

Le synopsis

1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage…

Marie de Mézières, une des plus riches héritières du royaume, aime le jeune Duc de Guise, celui que l’histoire prénommera plus tard «le Balafré». Elle pense être aimée de lui en retour. Son père, le Marquis de Mézières, guidé par le souci d’élévation de sa famille, la pousse à épouser le Prince de Montpensier qu’elle ne connaît pas. Ce dernier est appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants. Le pays étant à feu et à sang, afin de protéger sa jeune épouse, le prince l’envoie en compagnie du Comte de Chabannes, dans l’un de ses châteaux les plus reculés, Champigny. Il charge le comte, son ancien précepteur et ami, de parfaire l’éducation de la jeune princesse afin qu’elle puisse un jour paraître à la cour…

Le comte deChabannes amoureux éperdu et pourtant sans espoir de la Princesse de Montpensier

A Champigny, Marie, insatisfaite, tente d’oublier la vive passion qu’elle éprouve toujours pour Guise.

Le hasard des choses et le cours de la guerre feront que Guise et le Duc d’Anjou, futur Henri III, viendront séjourner à Champigny alors que Montpensier y a rejoint Marie. Anjou s’éprend à son tour de la princesse à laquelle Chabannes a succombé lui aussi…

Elle deviendra alors l’enjeu de ces passions rivales et violentes.

 

La Princesse de Montpensier

 

La Princesse de Montpensier , sortie le 3 Novembre 2010

 

Réalisateur : Bertrand Tavernier

 

Scénario Jean Cosmos, François-Olivier Rousseau, Bertrand Tavernier, Madame de Lafayette

 

Comédiens:

Mélanie Thierry, Marie de Montpensier

Lambert Wilson, Comte de Chabannes

Grégoire Leprince-Ringuet, Prince de Montpensier

Gaspard Ulliel, Henri de Guise

Raphaël Personnaz, Duc d’Anjou

Anatole de Bodinat, Joyeuse

Eric Rulliat, Quelus

Samuel Theis, La Valette

Michel Vuillermoz, Duc de Montpensier

Judith Chemla, Catherine de Guise

Philippe Magnan, Marquis de Mézières

César Domboy, Mayenne

Jean-Pol Dubois, Cardinal de Lorraine

Florence Thomassin, Marquise de Mézières

 

La Princesse de Montpensier

Mélanie Thierry : La princesse de Montpensier

 

La presse en parle

« Pour faire revivre cette princesse au cœur lourd, qui éveillera encore le désir du Duc d’Anjou, futur Henri III, et, surtout, du très digne, très cultivé, très discret comte de Chabannes, le précepteur auquel son mari l’a confiée tandis qu’il est reparti guerroyer, Bertrand Tavernier a joué le jeu d’un classicisme sans failles. Autour de la pulpeuse Melanie Thierry (la jeune alcoolique du « Dernier pour la route », la belle révolutionnaire de « l’Autre Dumas »), Gaspard Ulliel, Grégoire Leprince Ringuet et, surtout, Raphael Personnaz donnent à leurs personnages une fougue toute moderne. Mais, paradoxalement, c’est leur aîné, Lambert Wilson, guerrier protestant repenti, amoureux éperdu et pourtant sans espoir, qui remporte, ici, la palme : avec une sobriété qui rappelle celle… d’un moine de Tibhirine, il est, in fine, le seul à nous faire vraiment battre le cœur ! »
Les Echos Annie Coppermann, le 5 novembre 2010

« Bertrand Tavernier donne de la vigueur aux dialogues brillantisssssimes (c’est une litote) de Jean Cosmos, dirige ses comédiens avec brio – palme d’or à la magnifique Mélanie Thierry et lauriers au remarquable Raphaël Personnaz – orchestre avec talent la très belle musique de Philippe Sarde et rend palpable cette guerre des sentiments menée dans la froideur des escaliers en colimaçon et des chambres à baldaquin. C’est un plaisir de l’oreille, presque tout autant des yeux, et Bertrand Tavernier restera à tout jamais celui qui, contre vents et marées, a réussi à filmer la culture et l’histoire de France sans Lagarde ni Michard, mais avec une fougue de jeune homme ».
L’Express, Eric Libiot, le 3 novembre 2010

La princesse de Montpensier

 

« Bertrand Tavernier s’empare d’une nouvelle de Madame de La Fayette sur les amours contrariées de Marie de Montpensier (Mélanie Thierry), jeune femme mal mariée, qui, à aimer le duc de Guise (Gaspard Ulliel), ne parviendra qu’à se perdre. Le réalisateur enrôle une pléiade de jeunes acteurs – la bonne idée du film –, traite l’histoire sans gourme, c’est-à-dire en y injectant ce qu’il faut de modernité, filme au corps à corps les champs de bataille ou les appétits nus et tient le pari de conjuguer l’épique et le lyrisme. A ce petit jeu-là, deux acteurs excellent : Lambert Wilson (précepteur mélancolique hanté par un crime) et Raphaël Personnaz (Anjou fracassant)».
Le Nouvel Observateur, Lucie Calet, , le 3 novembre 2010

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