1948, Marcel,15 ans épris de liberté. Il est atteint de la tuberculose et doit rejoindre un sanatorium au cœur des montagnes. Une nouvelle vie lui est annoncée, là-haut, face au Mont Blanc.
Loin des siens, pourra-t-il retrouver la joie, l’espoir et l’amitié ? « Un roman plein de mélancolie et de magie sur l’âge d’or des sanatoriums qui rend hommage à des destins trop courts et oubliés ».
Présentation de l’éditeur
Lyon, 1948. À quinze ans, Marcel est atteint d’un mal contagieux. Lui qui a grandi sans père doit aussi quitter sa mère pour rejoindre le sanatorium de S.
Là-haut, face au mont Blanc, Marcel découvre une société à part, où rode la tragédie malgré le confort et l’abondance. Un lieu d’enfermement mais de liberté pour l’adolescent car, dans les interstices laissés par les soins, avec l’excentrique Scala et la lumineuse Valentine, c’est la vie qui palpite.
Un monde ambivalent, en lutte contre un mal qui lui donne sa raison d’être, chahuté au fil des décennies par les progrès contre la maladie. Et quand elle sera vaincue, quelle trace restera-t-il de ce que Marcel et ses semblables ont vécu ?
Avec cette fresque somptueuse, Adrien Borne ressuscite l’âge d’or des sanatoriums et, contre l’effacement des lieux et des êtres, fait résonner les destins de ceux qui n’ont pas eu le temps de tout.
Adrien Borne
Né en 1981, Adrien Borne est romancier et journaliste. Après Mémoire de soie, son premier roman, couronné par le prix Alain Fournier, le prix de la ville d’Angoulême, le prix des lecteurs de Levallois et lauréat du festival du premier roman de Chambéry, il est l’auteur de La Vie qui commence (2022, un roman sur les profondeurs obscures de la mémoire et les secrets enfouis. Avec pudeur, poésie et puissance, il dessine un chemin de renaissance pour ceux qui, comme lui, ne peuvent sourire qu’à demi.)
Il publie L’île du là-haut, son troisième roman en Aout 2024 (JC Lattès).