Lors de la Grande Librairie du 24 avril, Augustin Trapenard accueille Édouard Louis pour « Monique s’évade » (Seuil) , Anne Plantagenet qui publie « Disparition inquiétante d’une femme de 56 ans », au Seuil, et aussi Pauline Guéna, et Nadia Daam
Augustin Trapenard est également allé à la rencontre d’Élisabeth Badinter.
Édouard Louis « Monique s’évade » (Seuil)
Dans son nouveau livre Édouard Louis relate la façon dont sa mère a dû reconstruire son existence après avoir fui un homme abusif et violent, alors qu’elle pensait être enfin libre suite à sa rupture avec le père de l’auteur, relatée dans Combats et métamorphoses d’une femme.
Ce récit féministe et radical tente de remettre au centre du débat politique les femmes des classes les plus défavorisées, qui sont à la fois celles qui souvent sont le plus exposées à la violence sociale et celles qui sont les plus ignorées du discours public et médiatique.
Anne Plantagenet « Disparition inquiétante d’une femme de 56 ans » (Seuil)
La romancière a participé à l’écriture du film de Stéphane Brizé, En guerre, qui revient sur une lutte syndicale face à un plan social. Elle se lie d’amitié avec des figurante, Letizia Storti, mais un jour cette dernière disparait. Ce livre raconte l’histoire édifiante, implacable, d’une femme percutée par l’évolution du monde de travail, et par la fiction.
Pauline Guéna « Reine » (Denoël)
Ce roman noir est une immersion au pays du crime et une subtile critique sociale. Mais c’est aussi le portrait d’une femme courageuse qui porte en elle l’idée qu’il est possible de recommencer sa vie. Car le plus important ce n’est pas tant ce qu’on subit, mais ce qu’on en fait.
Nadia Daam « La gosse » (Grasset)
La journaliste raconte son quotidien de mère célibataire avec sa fille. Elle passe au crible épreuves, questions, doutes et moments tendres. La chronique espiègle d’une famille d’aujourd’hui, ou l’odyssée drôle et douce d’une mère tentant de comprendre cette étrange personne : sa fille devenue adolescente.
Augustin Trapenard est allé à la rencontre d’Élisabeth Badinter à l’occasion de la sortir de son nouveau livre « Messieurs, encore un effort… » (Flammarion)
Dans cet essai Élisabeth Badinter fait l’amère constat que la maternité est, aujourd’hui encore, une affaire de femmes. Mais une nouvelle ère de la maternité se dessine : mieux éduquées, les femmes font vite le calcul des plaisirs et des peines. Si l’égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l’intimité des couples, il ne faut pas s’étonner qu’elles refusent d’être les éternelles perdantes.