Cette semaine, dans la Grande Librairie, Augustin Trapenard reçoit Jean-Paul Dubois pour «L’Origine des larmes », paru aux éditions de L’Olivier, Lydie Salvayre pour «Depuis toujours nous aimons les dimanches», publié au Seuil, Maxime Rovere pour «Le Livre de l’amour infini», édité chez Flammarion, et Gaëlle Josse pour «A quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?», paru aux éditions Noir sur Blanc.
Jean-Paul Dubois « L’origine des larmes » (L’Olivier)
L’origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l’histoire d’un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d’avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L’apprentissage de la vengeance, en quelque sorte. Mélange d’humour et de mélancolie, ce roman peut se lire comme une comédie noire ou un drame burlesque. Ou les deux à la fois.
Lydie Salvayre « Depuis toujours nous aimons les dimanches » (Seuil)
En réponse aux bien-pensants et aux apologistes exaltés de la valeur travail, Lydie Salvayre invite avec verve et tendresse à s’affranchir de la méchanceté des corvées et des peines. Une défense joyeuse de l’art de paresser qui possède entre autres vertus celle de nous ouvrir à cette chose merveilleuse autant que redoutable qu’est la pensée.
Maxime Rovere « Le livre de l’amour infini » (Flammarion)
Cet essai raconte la vie d’Apollonios de Tyane, philosophe grec du Ier siècle apr. J.-C. qui, guidé par une intense soif de sagesse, a voyagé jusqu’en Inde et en Afrique noire. De cette existence riche en aventures et en rebondissements, il tira les sources d’une sagesse en perpétuel mouvement.
Ce Livre de l’amour infini donne à voir l’extraordinaire portée des spiritualités anciennes et réhabilite l’un de ses maîtres injustement oublié.
Gaëlle Josse « à quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ? » (Noir sur Blanc)
L’écrivaine raconte nos heures d’insomnie, celles où nous sommes face à nous-même, celles des aveux, des regrets, des impatiences, des souvenirs, de l’attente. On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites. Avec des portraits intenses de vies ordinaires, reflets de notre humanité et de nos vacillements, Gaëlle Josse poursuit son écoute sensible de nos vies, au plus juste des émotions qui les traversent.
Augustin Trapenard s’est rendu au Louvre avec le poète Adonis à l’occasion de la parution de son recueil de poèmes « Le Louvre, espace de l’alphabet à venir » aux éditions Seghers.