Résumé de « À l’ombre des jeunes filles en fleurs » (1918)
Nous sommes à la fin de 1895. Swann a épousé Odette. Mr et Mme Swann invitent chez eux Marcel, le narrateur qui peut voir enfin Gilberte, leur fille, dont il est secrètement amoureux.
Chez Les Swann, il a la chance de rencontrer Bergotte, l’écrivain à la mode qu’il admire depuis si longtemps. Le jeune homme ne tire pas profit de l’intelligence que Bergotte lui a reconnue et repousse aux mois suivants le travail littéraire qui doit donner un sens à sa vie. Ses visites chez les Swann se multiplient et Gilberte finit par le trouver trop envahissant. Il décide de mettre fin à ses souffrances en cessant de voir la jeune fille.
Bien avant la rupture avec Gilberte, le narrateur a été invité à rendre visite à Mme Swann à l’heure du thé, qu’elle prend assez tard dans la soirée. Décidé à ne plus rencontrer Gilberte mais obsédé par elle, il accepte cette invitation qui lui permet de maintenir un lien avec l’entourage et la maison de Gilberte.
Le narrateur admire les luxueux déshabillés et rencontre les amies de madame Swann : Mme Bontemps, tante d’Albertine qu’il ne connait pas encore, et l’épouse du docteur Cottard. Il produit également une excellente impression auprès de Mme Verdurin. Au début, le jeune homme est très attristé par sa séparation. Puis avec le temps, sa peine s’estompe jusqu’à le détacher de Gilberte.
En été 1897, deux années se sont écoulées, et le narrateur est alors âgé de 17 ans. Il a presque oublié Gilberte. Il reçoit enfin l’autorisation médicale de se rendre à Balbec, sur la côte normande. Il y accompagne sa grand-mère afin d’y suivre un traitement de bains de mer pendant l’été. Il observe tout, le monde du Grand Hotel, la campagne, la mer. Il est d’abord déçu par la ville et l’hôtel, mais finit par s’habituer.
Sa grand-mère retrouve une amie d’enfance, Mme de Villeparisis, qui présente le narrateur à son neveu, le marquis de Saint-Loup, militaire en garnison à Doncières . Après un premier échange assez froid, les jeunes gens deviennent amis. Le narrateur fait ensuite la connaissance du baron de Charlus, oncle de Saint-Loup, au comportement étrange. Il retrouve également un ancien ami, Bloch, lui aussi en villégiature à Balbec,
Sur la plage, le narrateur aperçoit une bande de jeunes filles joyeuses et sportives. Il fait la connaissance d’Albertine, l’une d’elles chez Elstir, le célèbre peintre. Dans l’atelier du peintre, il découvre un portrait d’Odette Swann, en travesti, intitulé « Miss Sacripant » et daté d’octobre 1872.
« Ma femme et mes filles dans le jardin » (1910) de Joaquin Sorolla
Il tombe amoureux d’Albertine, ce qui ne l’empêche pas de ressentir parfois une certaine attirance pour d’autres jeunes filles de la bande.Un jour qu’il tente d’embrasser Albertine, celle-ci le repousse sèchement, le laissant fâché.La saison se termine et les jeunes filles quittent Balbec . A son tour, le narrateur rentre à Paris.
Pour en savoir plus :
- À la recherche du temps perdu de Marcel Proust sur alalettre
- Du côté de chez Swann de Marcel Proust sur alalettre
Source bibliographique :
- A la Recherche du Temps perdu de Marcel Proust
- A la Recherche du Temps perdu de Marcel Proust . Profil d’une œuvre – Bernard Gros