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« Le Feu follet », c’est l’histoire d’Alain Leroy, un bourgeois trentenaire qui ne peut plus être sauvé et qui marche vers son suicide.
Il ne lui reste que quarante-huit heures à vivre. Pourtant une dernière fois, Alain Leroy tente de se raccrocher à la vie. Mais les êtres et les choses semblent lui glisser entre les doigts comme un mince filet d’eau.
Il est revenu à Paris afin de suivre une cure de désintoxication. Sa femme Dorothy est restée à New York. Il commence par s’oublier dans les bras d’une femme, une Américaine de passage à Paris qui l’abandonne à l’aube, un chèque de dix mille francs en guise d’ultime baiser. Puis il va errer dans les rues de Paris au gré des rencontres et des dîners mondains.
Il songe un instant à écrire. Mais non, il n’en a pas envie. Il rend alors visite à son ami d’enfance Dubourg, devenu égyptologue, qui est marié et est devenu père et qui mène à présent une vie très bourgeoise. Il dîne ensuite chez les Lavaux, où il est pris à partie par Brancion qui moque sa faiblesse, l’humilie aux yeux de ses anciens amis. Au lendemain de cette de déceptions Alain met fin à ses jours : « Je me tue parce que vous ne m’avez pas aimé, parce que je ne vous ai pas aimés… Je laisserai sur vous une tache indélébile. Je sais bien qu’on vit mieux mort que vivant dans la mémoire de ses amis. Vous ne pensiez pas à moi, eh bien, vous ne m’oublierez jamais ! »
Source bibliographique : lebateaulivre.fr