Le Cimetière des poupées de Mazarine Pingeot,

Présentation de l’éditeur

Fiction ou fait divers ? Du fond de son cachot, une femme se souvient de la lente descente aux enfers qui l’a menée à l’irréparable : tuer son enfant. Comment elle, la mère dévouée, l’épouse aimante, pilier d’un couple admiré de tous, a-t-elle pu devenir cette impardonnable meurtrière ? Comment a-t-elle pu dissimuler sa grossesse aux yeux de tous, sans que personne ne s’en aperçoive jamais, durant neuf mois ? Quand la folie et le mensonge ont-ils commencé? Au fil de son tumultueux monologue, c’est la tragédie d’un amour malsain, plus mortel que la gangrène, qui apparaît comme une effroyable vérité. Elle adresse sa longue confession à l’homme, son mari, le seul amour de sa vie. Elle n’est pas sûre qu’il lira sa lettre. Encore moins qu’il veuille tenter de comprendre. Et pourtant, sans se dérober, elle cherche en elle-même les origines de son crime. Elle remonte le temps pour trouver les prémisses de la folie, très loin, quand elle n’était qu’une petite fille – et déjà, un monstre en puissance. Pour son retour à la fiction, Mazarine Pingeot s’attaque avec audace à un sujet troublant. Pari risqué, pari réussi. Aujourd’hui jeune mère comblée, elle confirme un talent étonnant lui permettant de prêter sa voix à une infanticide. Explorant jusqu’au tréfonds les contradictions et les obsessions d’un personnage féminin aussi glacial que désespéré, Mazarine Pingeot écrit un texte bouleversant.

 

Le Cimetière des poupées de Mazarine Pingeot 

L’auteur

Après son Premier roman en 1999, Zeyn ou La reconquête en 2002, Ils m’ont dit qui j’étais en 2003 et son récit autobiographique intitulé Bouche cousue, publié en 2005, Le Cimetière des poupées est le cinquième livre de Mazarine Pingeot.

Normalienne et agrégée de philosophie, la fille de François Mitterrand est déjà maman et attend un second enfant.

Source : dossier de presse de l’éditeur

La presse en parle

Mazarine jette un froid

Voilà, le mot est lâché. Ecrit noir sur blanc, page 153. «Le congélateur» fait son apparition dans le roman de Mazarine Pingeot, qui doit sortir le 22 août. Le Cimetière des poupées est le récit d’une mère infanticide, écrit à la première personne, depuis sa prison. A la fin de sa confession, on comprend qu’elle avait conservé dans sa cave le cadavre de son bébé réfrigéré. «Je l’ai mis là, à côté, pas loin, qu’il reste sous la main, idéal et froid.» Surprise. Cette narration a déclenché une pétition de protestation de l’entourage du couple Courjault, dont la femme est mise en examen pour l’assassinat de trois de ses bébés.

Liberation, Charlotte Rotman, juillet 2007

Mazarine Pingeot, le roman et le congélateur

Le 22 juillet, les éditions Julliard ont réagi en indiquant qu' »il n’existe aucun lien d’aucune sorte entre le roman et cette terrible affaire », tout en soulignant que l’auteur « a le droit de s’emparer d’un événement qui l’a particulièrement touchée » pour « sonder les mystères de l’âme humaine ». Mazarine Pingeot a à son tour réagi, mercredi, sur France Info, en disant « comprendre les angoisses » de la famille Courjault. Et en expliquant savoir, pour l’avoir vécu, ce que sont les atteintes à la vie privée.

Le Monde, Pascale Robert-Diard, juillet 2007

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Les Editions Julliard