Stupeur et tremblements d’Amelie Nothomb

Résumé du livre

Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb, Albin Michel, 176 p.

Ce roman d’Amélie Nothomb a été publié en 1999. Il a obtenu le Grand Prix du roman de l’Académie Française.

Amélie, une jeune femme belge, vient de terminer ses études universitaires. Sa connaissance parfaite du japonais, langue qu’elle maîtrise pour y avoir vécu dans son enfance, lui permet de décrocher un contrat d’un an dans une prestigieuse entreprise de l’empire du soleil levant, la compagnie Yumimoto. Amélie espère  réussir dans ce pays qui la fascine tant.

Fascinée par la hiérarchie d’entreprise japonaise, précise et méthodique, la jeune femme l’est d’autant plus par sa supérieure directe, l’intrigante et fière Mademoiselle Mori.

Ses débuts sont déconcertants. Monsieur Saito lui fait rédiger une lettre, réponse à une invitation pour une partie de golf. A peine le courrier est-il terminé que Saito le déchire et ordonne à Amélie de recommencer.  La jeune fille va rapidement déchanter à la découverte d’une culture qu’elle ne connaît absolument pas. Ses fréquentes initiatives sont régulièrement sujettes aux réprobations de ses supérieurs. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s’installe. Face à cet acharnement, la jeune femme se plie à leurs exigences. Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi dans les toilettes de l’entreprise.

Quatrième de couverture

« Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne.

On pourrait dire les choses autrement. J’étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques.
Donc, dans la compagnie Yumimoto, j’étais aux ordres de tout le monde. »

Amélie Nothomb

Amélie Nothomb est née en 1967, au Japon, de parents belges.

Issue d’une très ancienne famille bruxelloise, fille d’ambassadeur elle a passé son enfance et son adolescence en Extrême-Orient, notamment au Japon, en Chine, au Laos, en Birmanie, et au Bangladesh. Polyglotte, elle fait des études de philologie et retourne au Japon où elle travaille comme interprète. Rentrée en Europe, elle se lance dans l’écriture.

Amélie Nothomb est l’auteur de douze romans, dont Hygiène de l’Assassin publié en 1992, qui lui assure notoriété et popularité et Stupeur et tremblements (où elle décrit avec verve l’univers codifié du Japon)qui a obtenu le Grand prix du roman de l’Académie française en 1999. Ses Livres sont traduits dans plus de vingt langues

Amélie Nothomb est également l’auteur de : Le sabotage amoureux (1993), Les Combustibles (1994), Mercure, Peplum, Les Catilinaires (1995), et Métaphysique des tubes (2000), Cosmétique de l’ennemi (2001), Robert des noms propres (2002).

Extraits de presse

« On a compris que le roman de Mlle Nothomb est un remède contre la mélancolie ou plutôt il conforte votre sentiment du bonheur. Bref, une merveille. Mlle Nothomb à la fin de son texte rappelle le mot d’André Maurois :  » Ne dites pas trop de mal de vous-même : on vous croirait.  » Eh bien non, ce n’est pas vrai. On vous aime comme vous êtes, comme vous écrivez, Amélie ! »

Jean-François Josselin – Le nouvel Observateur

« C’est que Nothomb trouve un certain bonheur à hiberner dans la stupidité, à subir des vexations. Elle devient très zen, admire les visages, se plante devant une baie, et son esprit divague. Elle se libère dans une espèce d’exquise fraîcheur. Plus on s’acharne sur cette stagiaire, plus elle s’élève, rêve, divague, laisse sautiller autour d’elle les petits chefs de bureau sournois et terrorisés.

Amélie Nothomb est en train de trouver un ton voltairien, léger, incorruptible, sans cesse mobile. Ses dialogues sont davantage nettoyés, rapides, nets, inoxydables, rutilants, imprévisibles, enlevés. Rien ne traîne ni ne pèse dans ce livre où l’héroïne, sorte de petite princesse de Clèves amoureuse de la solitude, oppose à la lourdeur sociale, à un univers codifié redoutable et médiocre la tranquillité narquoise d’un esprit enfantin qui adore la vie immédiate. Ce livre est un petit miracle. Pourquoi  » petit  » ? C’est un miracle ».

Le Point – Septembre 1999

Adaptation cinématographique

Stupeur et tremblements

Film français (2002) réalisé par Alain Corneau. Durée : 1h 47mn.
Date de sortie : 12 Mars 2003


Avec Sylvie Testud, Kaori Tsuji, Taro  Suwa, Bison Katayama, Yasunari Kondo …


Sylvie Testud, fascinante dans
Stupeur et tremblements