J’ai peur que Tu ne t’offenses
lorsque je mets en balance
dans mon cœur et dans mes œuvres
ton amour dont je me prive
et l’autre amour dont je meurs
Qu’écriras-tu en ces vers
ou bien Dieu que tu déranges
Dieu les prêtres et les anges
ou bien tes amours d’enfer
et leurs agonies gourmandes
Justes rochers vieux molochs
je pars je reviens j’approche
de mon accessible mal
mes amours sont dans ma poche
je vais pleurer dans une barque
Sur les remparts d’Édimbourg
tant de douleur se marie ce soir
avec tant d’amour
que ton cheval Poésie
en porte une voile noire