Ce livre de Raymond Queneau a été publié en 1959.
Résumé
Gabriel, à la gare d’Austerlitz, attend l’arrivée de sa nièce, Zazie, «une mouflette» que lui confie pour deux jours sa mère, Jeanne Lalochère, qui vient voir un «Jules» à Paris.
Zazie a son franc parler, le sens de la répartie et n’est pas du genre à se laisser impressionner.
Elle voudrait découvrir le métro, mais il y a une grève. Zazie et son oncle prennent donc le taxi de Charles, un ami de Gabriel. Itinéraire imprécis car les deux compères sont incapables de s’accorder sur le nom des bâtiments.
Gabriel promène donc sa nièce dans le taxi de Charles, mais rien n’intéresse Zazie, qui ne cesse de faire des fugues au cours desquelles elle est l’objet de sollicitations diverses que la gamine, fort avertie, déjoue sans émotion.
Au soir de sa deuxième journée à Paris, après une mémorable poursuite en voiture à travers Paris, Zazie se retrouve avec tous ceux qu’elle a connus en deux jours : Turandot, le propriétaire de Gabriel, et son perroquet Laverdure ; Charles, le taxi ; Gridoux, le cordonnier ; la veuve Monaque, une hystérique ; Trouscaillon, un policier douteux ; Albertine, la femme de Gabriel ; Mado, la fiancée de Charles. Gabriel a invité toutle monde à souper dans un café.
Une bagarre se déclenche, où les combattants s’envoient à la tête une profusion d’assiettes de choucroute, tandis que Zazie, épuisée, s’endort appuyée à une table.
Finalement Jeanne Lalochère quitte son «jules» qui l’a déçue. À la gare, elle retrouve Zazie, qui est accompagnée d’un type en qui elle reconnaît Marcel. Elle demande à sa fille ce qu’elle a fait, et celle-ci lui répond : «J’ai vieilli.»