La Gloire de mon père de Yves Robert
avec Philippe Caubere, Julien Ciamaca,
et Nathalie Roussel
Résumé
Un petit Marseillais d’il y a un siècle : l’école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père… Lorsqu’il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. La Gloire de mon père. dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine la timide maman, l’oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius. César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d’école primaire… Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu’ils deviennent un film. C’est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l’écrivain. le réalisera. » Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. «
Le Château de ma mère de Yves Robert
avec Victorien Delamare, Julien Ciamaca,
Nathalie Roussel et Philippe Caubere
Extraits
« Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. Garlaban, c’est une énorme tour de roches bleues, plantée au bord du Plan d’Aigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallée de l’Huveaune. La tour est un peu plus large que haute : mais comme elle sort du rocher à six cents mètres d’altitude, elle monte très haut dans le ciel de Provence, et parfois un nuage blanc du mois de juillet vient s’y reposer un moment.
Ce n’est donc pas une montagne, mais ce n’est plus une colline…»
Marcel Pagnol : La gloire de mon père, p. 11.
« Mon père, qui s’appelait Joseph, était alors un jeune homme brun, de taille médiocre, sans être petit. Il avait un nez assez important, mais parfaitement droit, et fort heureusement raccourci aux deux bouts par sa moustache et ses lunettes, dont les verres ovales étaient cerclés d’un mince fil d’acier. Sa voix était grave et plaisante et ses cheveux, d’un noir bleuté, ondulaient naturellement les jours de pluie. »
Marcel Pagnol, La gloire de mon père, p. 21.
« Un beau matin, ma mère me déposa à ma place, et sortit sans mot dire, pendant qu’il écrivait magnifiquement sur le tableau : « La maman a puni son petit garçon qui n’était pas sage.»
Tandis qu’il arrondissait un admirable point final, je criai : « Non ! C’est pas vrai ! ».
Marcel Pagnol, La gloire de mon père, p. 31.
La gloire de mon père, le film
« Ce n’est pas de moi que je parle, mais de l’enfant que je ne suis plus.»
Lorsque l’on parle de Provence, on pense forcément aux personnages de l’oeuvre de Marcel Pagnol : Marius, Fanny, César, Topaze, Jean de Florette, Manon des Sources et Marcel Pagnol lui-même, tel qu’il apparaît dans la trilogie qu’il a consacrée à ses Souvenirs d’enfance.
Film tendre, drôle, nostalgique, hommage filial émouvant et pour tous publics, La Gloire de mon père est le premier volet de l’autobiographie filmée de Marcel Pagnol. Marcel est enfant. Il présente son pays, la Provence et sa famille : son père, Joseph, instituteur ; sa mère, Augustine, couturière ; sa tante Rose ; son oncle Jules ; son frère Paul. Il raconte avec tendresse et passion (on entend une voix off) ses premières années passées dans l’univers scolaire de son père, la rencontre entre sa tante Rose et son oncle Jules et les premières grandes vacances passées à la Bastide. C’est pendant ces vacances que l’oncle Jules initiera le père de Marcel à la chasse et fera de lui un héros local.