Petit-fils d’immigré juif, Philip Roth est né le 19 mars 1933 à Newark dans le New Jersey, et a grandi dans la middle-class de Newak, décor fréquent de ses récits, a intégré l’université de Bucknell puis celle de Chicago. Il a enseigné jusqu’en 1992 la littérature comparée à l’Université de Pennsylvanie.
En 1959, à l’âge de 26 ans, il publie son premier roman Goodbye Columbus. Cette oeuvre choque autant qu’elle suscite l’admiration. Le succès est immédiat : il est récompensé dès 1960, par le National Book Award. Quelques années plus tard, en 1969, le roman Portnoy et son complexe le révèle au grand public : les ventes de livres s’envolent avec pas moins de 420 000 exemplaires vendus en l’espace de trois semaines. Les romans s’enchaînent : Ma vie d’homme (1976), La contrevie (1989), Opération Shylock : une confession (1995), La tâche (2002) couronné par le Prix Médicis Etranger 2002, Un homme (2007),
Philip Roth est mort le 22 mai 2018 à New York
Ses romans, empreints d’éléments autobiographiques dressent le portrait minutieux de l’Amérique contemporaine, avec réalisme et une implacable lucidité.
De La Pastorale américaine au Théâtre de Sabbath, son œuvre était l’occasion d’une réflexion sur le rêve américain, la vie dans la nature, le sexe. Personnages scandaleux, scènes crues, Roth ne craint pas la vulgarité et le chaos, dans une surprenante frontière, toujours, entre l’exubérance et l’élégance.
Source bibliographique : France Culture