Sir Vidiadhar Surajprasad Naipaul, plus connu sous la signature V. S. Naipaul, est né le 17 août 1932 à Chaguanas à Trinité-et-Tobago.
Né dans une famille brahmane, V. S. Naipaul était un élève extrêmement brillant. Il décrocha une bourse pour Oxford, où il partit en 1950 avec l’ambition de devenir écrivain.
Il obtient une licence de lettres à l’University College d’Oxford en 1953 et devient ensuite journaliste, collaborant avec plusieurs magazines. Il assure également une chronique littéraire pour la BBC.
L’une de ses œuvres majeures est son autobiographie « Une maison pour Monsieur Biswas » en 1964, où le héros emprunte les traits du père de l’écrivain. A travers ce livre, il décrivait la difficulté pour les immigrants indiens dans les Caraïbes de s’intégrer dans la société tout en conservant leurs racines.
Titulaire de nombreux prix, dont le prestigieux Booker Prize (1971) britannique pour « Dis-moi qui tuer », il a été anobli par la reine en 1990.
En lui décernant le prix Nobel en 2001, l’Académie suédoise avait qualifié V.S. Naipaul « d’écrivain cosmopolite » et «tourmondiste littéraire».
En 1998, il livrait Jusqu’au bout de la foi, après avoir refait, apaisé, le voyage qui l’avait conduit, dix-sept ans auparavant, dans les quatre pays musulmans non arabes (Indonésie, Iran, Pakistan, Malaisie) qui avaient inspiré le fiévreux Crépuscule sur l’Islam, voyage au pays des croyants. Il y décrivait les pays post-coloniaux comme des sociétés « à moitié faites » et soutenait que l’islam réduisait à l’esclavage et tentait d’éliminer les autres cultures.
V. S. Naipaul est mort le 11 août 2018 à Londres. « Il était un géant dans tout ce qu’il a accompli et il est mort entouré par ceux qu’il aimait, ayant vécu une vie pleine de créativité merveilleuse et d’initiative », a déclaré sa femme, Lady Naipaul, dans un communiqué. Il avait consacré une grande partie de sa vie à voyager et était devenu un symbole du déracinement dans la société contemporaine.
Source bibliographique : booknode.com