Douglas Kennedy est né en 1955 à New York et vit aujourd’hui entre Londres et Paris avec sa femme et leurs deux enfants. Auteur de théâtre et de trois récits de voyage remarqués, ses quatre précédents romans ont été une vraie révélation pour la critique et le public de part et d’autre de l’Atlantique : « Cul de Sac » (Série Noire Gallimard, 1998), « L’Homme qui voulait vivre sa vie« (Belfond, 1998 ; Pocket, 1999), dont il vient d’écrire l’adaptation cinématographique, et « La Poursuite du Bonheur » (Belfond, 2001).
Douglas Kennedy a choisi la France pour la première publication de « Rien ne va plus« .
(d’après dossier de presse des Editions Belfond)
1955 | Douglas Kennedy est né à Manhattan en 1955. Il grandit dans l’Upper West Side, étudie à la Collegiate School (le plus vieux lycée de New York) et au Bowdoin College dans l’état du Maine |
1974 | Douglas Kennedy part étudier un an au Trinity College de Dublin. |
1976 | Après l’université, il travaille brièvement en tant que journaliste dans un journal du Maine, puis comme régisseur dans des théâtres de seconde zone de Broadway |
1977 | En mars 1977, entre deux productions, Douglas Kennedy décide de partir à Dublin pour rendre visite à des amis. Vingt-six ans plus tard, il habite toujours de ce côté-ci de l’Atlantique. il devient cofondateur d’une compagnie de théâtre. Dix-huit mois plus tard, il rejoint le National Theatre of Ireland en tant qu’administrateur de la branche expérimentale. Il y passe cinq années (1978-1983), pendant lesquelles il commence à écrire, la nuit. |
1980 | Douglas Kennedy vend sa première pièce à la chaîne de radio britannique BBC Radio 4. La pièce est aussi diffusée en Irlande et en Australie. Suivent deux autres pièces radiophoniques, également diffusées sur Radio 4. |
1983 |
Il démissionne de son poste au National Theatre of Ireland pour se consacrer exclusivement à l’écriture. Pour survivre, il devient journaliste free-lance, notamment pour l’Irish Times où il tient une rubrique de 1984 à 1986. |
1985 | Douglas Kennedy vit entre Londres et Paris. Il est marié depuis 1985 à Grace Carley, conseillère politique au ministère de la Culture, des Média et des Sports britannique. Ils ont deux enfants : Max et Amelia. |
1986 | En 1986, sa première pièce pour la scène Send lawyers, guns and money, est représentée à l’Abbey Theatre de Dublin . C’est un échec désastreux, tant critique que public. Peu de temps après, l’Irish Times supprime sa rubrique. |
1988 | En mars 1988, Douglas Kennedy déménage à Londres, au moment où son premier livre, Beyond the pyramids, ouvrage dans lequel il livre ses impressions d’Egypte. Deux autres suivront. Ces trois livres reçoivent un très bon accueil critique. Parallèlement, sa carrière de journaliste free-lance connaît également un essor. |
1991 | Douglas Kennedy effectue un long voyage en Australie. |
1994 | Publication de son premier roman,The dead heart (Cul-de-sac). Il a été refusé par les éditeurs américains, et est publié en Angleterre. Ce roman met en scène un journaliste de Boston, Nick, qui plaque tout pour partir à la découverte de l’Australie : un récit très noir pour un voyage mouvementé. |
1996 | Son deuxième roman,The big picture (L’homme qui voulait vivre sa vie), connaît un succès international. Il est traduit en seize langues et fait partie de la liste des meilleurs livres de l’année du magazine Lire. Il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde ; Douglas Kennedy vient d’en achever l’adaptation cinématographique. |
1997 | The dead heart (Cul-de-sac) est porté à l’écran par Stephen Elliot, le réalisateur de Priscilla, folle du désert. |
1998 | Publication de The job (Les désarrois de Ned Allen) : ce nouveau thriller a pour héros Ned Allen, cadre supérieur new-yorkais qui se retrouve à la rue après avoir été licencié. Ce troisième roman, est aussi un best-seller et un succès critique, traduit en quatorze langues. |
20 sept 2001 | Publication de La Poursuite du bonheur marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, il opte pour une histoire d’amour tragique. Il reçoit un excellent accueil critique, est traduit en douze langues et se retrouve en course pour le prix des Lectrices de Elle. |
2002 | Parution de Rien ne va plus aux éditions Belfond. Un roman noir et incisif qui retrace la spectaculaire ascension et la déchéance annoncée d’un scénariste abusé par les mirages d’Hollywood. |
2003 | Parution de Une Relation dangereuse aux éditions Belfond. « Une heure à peine après avoir fait la connaissance de Tony Hobbs, il m’a sauvé la vie. Cela risque de paraître un peu mélodramatique, je sais, mais c’est vrai. En tout cas aussi vrai que ce qui peut sortir de la bouche d’un journaliste. » |
2004 | Au pays de Dieu (Belfond, 2004) |
2005 | Charmes Discrets de la vie conjugale (2005) |
2007 | La femme du Vème (Belfond, 2007) |
Romans de Douglas Kennedy
- The dead heart ( cul de sac)
- The big picture ( L’homme qui voulait vivre sa vie), 1996
- The job (Les désarrois de Ned Allen), 1998
- La Poursuite du bonheur, 2001
- Rien ne va plus, 2002
- Une Relation dangereuse, 2003
- Au pays de Dieu (Belfond, 2004)
- Charmes Discrets de la vie conjugale (2005)
- La femme du Vème ( 2007)
- Quitter le monde (2009)
- Cet Instant-là (2011)
- Cinq jours (2013)
- Mirage (2015)
- La Symphonie du hasard, tomes 1, 2 et 3 (2017 et 2018)
- Isabelle, l’après-midi (Belfond, 2020)
- Les hommes ont peur de la lumière (2021)
L’Homme qui voulait Vivre sa vie
Ben Bradford a réussi. La trentaine, avocat compétent, un beau poste dans l’un des plus grands cabinets de Wall Street, un salaire à l’avenant, une femme et deux fils tout droit sortis d’un catalogue Gap. Sauf que cette vie, Ben la déteste. Il a toujours rêvé d’être photographe. Quand il soupçonne que la froideur de son épouse est moins liée à la dépression postnatale qu’à une aventure extraconjugale, ses doutes reviennent en force, et avec eux la douloureuse impression de s’être fourvoyé. Ses soupçons confirmés, un coup de folie meurtrier fait basculer son existence, l’amenant à endosser une nouvelle identité… De New York aux splendides paysages du Montana, une histoire d’humour et d’émotion, et un héros extraordinairement attachant, prêt à payer le prix pour vivre sa vie. » Bien plus qu’une lecture captivante : en termes émouvants, poignants même, ce roman nous parle aussi des occasions manquées et des vies gâchées […], du goût amer d’une gloire trop vite acquise et de la douleur d’avoir à quitter ceux qu’on aime. » Publisher’s Weekly » Si habilement mené qu’on le dévore, tout en souhaitant qu’il ne finisse jamais. » New York Times » Réussit la difficile prouesse d’être irrésistiblement drôle et terrifiant à la fois. (quatrième de couverture)
Revue de Presse
« Les deux derniers livres de Douglas Kennedy révèlent un maître du suspense… À couper le souffle. » Valérie Lejeune, Le Figaro Magazine
« On ne lâche pas ce lourd roman tant il fait rire et cauchemarder à la fois.
Douglas Kennedy bouillonne de talent. Sa narration est haletante, sa construction sans faille. » Martine Laval, Télérama
« Le plus grand des bonheurs (car il en est plusieurs) procuré par ce livre est d’être un roman gigogne. On découvre une boîte fort séduisante, mais elle contient une autre boîte tout aussi étonnante, et ce n’est que le début des surprises…
À lire en priorité. » Pierre Billard, Le Point
« Sur le thème banal de l’homme comblé dont la vie bascule par accident, Douglas Kennedy compose un livre aussi palpitant qu’un thriller, aux rebondissements vraiment inattendus. Le portrait de la société est très finement brossé. Et puis c’est drôle, ce qui ne gâte rien. » Stéphane Hoffman, Madame Figaro
Les Désarois de Ned Allen
Jeune golden boy au talent exceptionnel, Ned Allen peut se targuer d’avoir réussi puisqu’il est responsable de la vente d’espaces publicitaires pour Compu World, un des magazines d’informatique les plus performants du marché. Avec Lizzie, sa femme, il profite de la vie trépidante de Manhattan, dépense sans compter et voit l’avenir en rose. Jusqu’au jour où Compu World est brusquement racheté par un concurrent et Ned licencié. Un coup de gueule… un coup de poing malheureux, et voilà sa réputation en miettes. Toutes les portes se ferment devant lui, le chômage dure, désespérant. Quand Lizzie le quitte, il croit toucher le fond. Au terme d’une inexorable descente aux enfers, Ned est prêt à tout accepter… même la proposition d’un homme d’affaires louche. Erreur. Lorsqu’il prend la mesure du guêpier dans lequel il s’est fourré, il est coincé. Mouillé malgré lui dans un meurtre, il lui faudra plus que du bagout pour sauver sa peau. Eblouissant portrait d’un homme ordinaire pris dans un engrenage infernal, angoissante plongée dans un univers new-yorkais sans pitié pour les faibles, un roman qui allie humour et suspense. (quatrième de couverture)
Revue de Presse
« Emporté par une intrigue remarquablement ficelée, le lecteur s’amuse à ce portrait à la David Lodge du petit monde des yuppies […]. Frémit à cette peinture au vitriol du parcours du combattant quotidien auquel se soumettent les héros, bons soldats de l’entreprise moderne et performante. S’angoisse au démontage implacable de l’extrême violence d’un système broyeur de vie. Comme dans son précédent roman, L’Homme qui voulait vivre sa vie, Douglas Kennedy réussit à faire passer ses lecteurs par toutes les couleurs de l’émotion. Roman de mœurs, impeccable thriller, comédie noire, conte moral, Les Désarrois de Ned Allen est aussi drôle que terrifiant. » Michel Abescat, Le Monde
« Ceux qui ne connaissent pas encore Douglas Kennedy vont découvrir, avec lui, un frisson qu’ils n’avaient jamais eu auparavant. Garanti.» Stéphane Hoffmann, Madame Figaro
« D’un cauchemar banal et actuel, Kennedy fait un thriller […]. Il sait nous prendre par les sentiments humains et nous inviter à partager, jusqu’à la dernière page, l’abominable panade où se débat son héros. » Valérie Lejeune, Le Figaro Magazine
« L’imagination de Douglas Kennedy est sans limites, son talent de conteur confirmé. » Pascale Frey, Lire
« Douglas Kennedy est juste l’un des écrivains les plus agiles dans la description de l’Amérique des yuppies des années en cours […]. Personne depuis McInerney […] n’avait su aussi parfaitement tirer le portrait de ces jeunes bourgeois urbains suractifs. […] Comme dans le précédent roman, le thriller social fonctionne à plein régime et le lecteur, de spectateur, devient un voyeur apeuré de la déchéance qui l’attend s’il veut, lui aussi, aller trop vite. » Pierre-Louis Rozynès, Livres Hebdo
« Derrière la critique du fric pourri et de la compète sociale, on découvre un vrai thriller implacable. » Christophe Tison, Cosmopolitan
« Une histoire vive et bien écrite, terriblement yuppies, de l’Amérique d’aujourd’hui. » Élisabeth Barillé, Atmosphères
« Drôle, haletant, pour tout dire, parfaitement efficace. » Patrice Delbourg, L’Événement
« Avec ses dialogues brillants et son humanisme social, Kennedy poursuit la radiographie de l’Américain moyen entamée par Sinclair Lewis dans Babbitt et révèle une haute et légitime ambition. » Pierre Billard, Le Point
« Douglas Kennedy sait parfaitement mettre en scène les angoisses que notre société sécrète. Il manie avec talent suspense et rebondissements, sans jamais oublier l’humour. Jubilatoire ! » Marie-Christine Luton, Femina Hebdo
« Un livre délectable et tellement bien ficelé qu’il ne nous laisse aucune seconde de répit. […] Essayez et vous verrez : vous entrerez, immédiatement, dans le club des “Kennedy’s groupies” ! » Pascale Frey, Elle
La Poursuite du Bonheur
Dans l’Amérique de l’après-guerre minée par ses contradictions, des années noires du maccarthysme à nos jours, La Poursuite du bonheur nous plonge au coeur d’une magnifique histoire d’amour.
Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens… tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa soeur Sara, fraîchement débarquée à New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l’armée américaine. Amour d’une nuit, passion d’une vie, l’histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.
Un demi-siècle plus tard, à l’enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes… Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu’au jour où Kate reçoit un album de photos… La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue? Que lui veut-elle ?
Douglas Kennedy nous livre ici un roman ambitieux où, à travers d’inoubliables portraits de femmes, résonnent les thèmes qui lui sont chers : la quête inlassable du bonheur, la responsabilité individuelle, la trahison. (quatrième de couverture)
Revue de Presse
« Comme toujours, Douglas Kennedy excelle à créer des personnages subtils et ambigus. En prime, dans ce nouvel opus, il restitue à merveille l’ambiance d’une époque complexe. » Christine Gomariz, Paris-Match
« Une diabolique machine à écrire, à attraper le lecteur, le tenir pour ne plus le lâcher […]. Tous ceux qui ont ouvert L’Homme qui voulait vivre sa vie ou Les Désarrois de Ned Allen ne pourront qu’en convenir. Les autres devront les lire d’emblée ; ils voteront Kennedy. » Arnould de Liedekerke, Le Figaro Magazine
« Un délectable moment de lecture, une plongée dans l’Amérique des années soixante et une héroïne inoubliable. » Pascale Frey, Lire
« Une fresque romanesque à dévorer. On y retrouve les talents de conteur et l’ironie de cet Américain atypique et sympathique. » Olivia de Lamberterie, Elle
« Douglas Kennedy s’est surpassé. […] Coups de théâtre assurés ; passions brûlantes ; humour, élégance et caractères bien trempés. Tout est réuni pour vous faire passer quelques heures d’émotions fortes. » Stéphane Hoffmann, Madame Figaro
Rien ne va plus
Comme tout scénariste d’Hollywood, David Armitage aspire à devenir riche et célèbre. Marié depuis onze ans à Lucy et père d’une petite Caitlin, il ne supporte plus la médiocrité d’une vie rythmée par des disputes incessantes. Mais, alors qu’il pensait sa carrière mort-née, l’incroyable se produit: l’un de ses scénarios, acheté par la télévision, connaît un succès retentissant. Nouvelle coqueluche d’Hollywood, David peut enfin mener l’existence dont il avait toujours rêvé, au côté d’une jeune productrice aux dents longues… jusqu’au jour où Philip Fleck, un milliardaire cinéphile, lui propose une étrange collaboration. Sans le savoir, David tombe alors dans une spirale infernale dont il ne pourra sortir qu’au prix d’une complète remise en question. Touchant portrait d’un homme en proie aux caprices du destin, critique au vitriol d’une Amérique inhumaine et corrompue, un palpitant roman noir aux dialogues pétillants d’humour, façon Kennedy. (quatrième de couverture)
Revue de Presse
« L’ascension et la chute, voilà quels sont les thèmes fétiches de Douglas Kennedy. Ses personnages, pris au piège de leurs propres rêves, ressassent éternellement cette cruelle question: «Quoi, c’est tout ce que la vie a encore pour moi?» Et, dans leur cas, penser, c’est déjà mourir. » François Busnel, L’Express
« C’est cela un roman : des coups de foudre, des dilemmes, des regrets – et cette quasi certitude que le bonheur se conjugue toujours au conditionnel ou à l’imparfait. » Eric Neuhoff, Le Figaro
« Engrenage. Autour de ce seul et simple petit mot, Douglas Kennedy bâtit des romans haletants qui le placent au premier rang de ces Américains […] qui vous troussent une histoire dont il est impossible de s’évader. » Pascale Frey, Lire
Une Relation dangereuse
Du Caire à la banlieue de Londres, une terrible descente aux enfers orchestrée de main de maître par un Douglas Kennedy plus retors que jamais.
En mission au Moyen-Orient, Sally rencontre Tony. Elle est reporter au Boston Post, il est journaliste au Chronicle. Elle est pétillante, il est charmeur. Elle est célibataire, lui aussi. Ce qui doit arriver arrive : coup de foudre. Mais Sally ignore encore que le rêve va virer au cauchemar. Et que le pire viendra de celui qu’elle pensait pourtant bien connaître, son mari…
« Une heure à peine après avoir fait la connaissance de Tony Hobbs, il m’a sauvé la vie. Cela risque de paraître un peu mélodramatique, je sais, mais c’est vrai. En tout cas aussi vrai que ce qui peut sortir de la bouche d’un journaliste. »
Parution en octobre 2003